Article


Nos articles

Polémique autour de la location de courte durée

Par HomeAssur le 22/12/2023
La polémique autour des locations touristiques de courte durée continue de faire des vagues, avec des législations de plus en plus restrictives dans de nombreuses villes à travers le monde. La ville de New York a décidé d'interdire les locations d’une durée inférieure à trente jours.

Cette mesure drastique vise à remettre ces logements sur le marché de la location à long terme pour les New-Yorkais qui y vivent et y travaillent.

Après de longues batailles judiciaires et plusieurs procès perdus, les plateformes de location telles qu'Airbnb doivent désormais se conformer scrupuleusement à ces règles contraignantes, avec toutefois deux exceptions :

Les appartements situés dans des immeubles, correspondant à ceux qui sont classés en surfaces commerciales en France et concernant des locaux exclusivement destinés à la location touristique.

Les logements de particuliers loués pour une durée minimum de 30 jours et à condition que le propriétaire reste sur place, et ce avec un maximum de 2 hôtes.

De nombreuses autres ville s’inspirent de ce modèle et il faut s’attendre à ce la réglementation sur les locations de courte durée s'étende à d'autres villes.

Des communes en France, ont déjà mis en place des restrictions limitant les propriétaires bailleurs à la location de deux biens au maximum, ou des quotas par quartier afin de protéger l'équilibre entre résidents permanents et touristes. Des recours devant les tribunaux administratifs voient le jour un peu partout tellement cette régulation sur les locations touristiques de courte durée est complexe.

Les propriétaires bailleurs argumentent qu'ils rentabilisent leur investissement et permettent aux touristes de découvrir leur ville comme de véritables habitants. Les détracteurs soulèvent des problématiques telles que la pénurie de logements pour les habitants, ou travailleurs saisonniers dans les zones tendues ainsi que les nuisances causées par les voyageurs temporaires ou encore l'impact sur le tissu social des quartiers concernés.